[PJ] Dorgon | Norman [Mjité]

[[MJ] L'Architecte Déchu]

Généralités:

Nom PJ: Dorgon
Prénom PJ: Norman
Age PJ: 23 ans
Sexe: Masculin
Race PJ: Humains
Type de classes: Guerrier
Votre milieu social: Pauvre
Alignement: neutre

Carrière et profil de base:

CC	CT	F	E	Ag	Int	FM	Soc	Att	PB	Mvt	Mag
27%	32%	32%	38%	34%	28%	32%	36%	1	40	4	-

[/center]

Bonus et cumul:

CC	CT	F	E	Ag	Int	FM	Soc	Att	PB	Mvt	Mag
+15%	+8%	+12%	+15%	0%	0%	0%	0%	-	--	-	-
42%	40%	44%	53%	34%	28%	32%	36%	1	40	4	-

- Compétences raciales: Commérage, Connaissances (Empire), Langue (Reikspiel)
- Compétences carrière soldat: Jeu, équitation, esquive, Intimidation, Soins

- Talents:: Sixième sens (alerte d'un dangers sur test FM réussit) - Calcul mental (don pour les chiffres +10% test orientation - +20% aux test de perception liés à une estimation)
- Talents soldat: coups puissant(+1 dégâts) - coup précis (valeur coup critique +1)

Équipement et dotations:

Armes: Lance
Armures: bouclier - armure de cuir
Équipement général: uniforme - couverture - torche - silex - outre de cuir

Bourse: 65 Couronnes
Équivalence: 1 Co= 20 PA (pistoles d'argent) / 1PA= 12 so (sous de cuivre)

Connaissances diverses: (sorts, PNJ, géographie etc......)

Description physique:

Considéré par ses pairs comme une force de la nature, cet homme de grande stature s’impose assez facilement parmi les humains, il n’en a rencontrés que peu pouvant se dresser fièrement au dessus de lui. Ses yeux son froid et dure, son œil gauche est lui barré par une fine cicatrice partant du sommet de son crane et allant jusqu’à l’extrémité d’un menton dont les poils tressés en boule descendent jusqu’à ses pectoraux saillant et puissant. Une seule bande de cheveux ténébreux s’hérisse sur son crane en une crête de quelques millimètres de longueur. Ses bras ne sont pas spécialement imposant, mais ses mains en font pâlir plus d’un, grande comme la tête d’une pelle, elle semble suffire pour écraser la tête d’un humain.

D’un point de vu vestimentaire, celui-ci ne se démarque pas plus que ses congénères. Disposant d’un manteau de cuire de piètre qualité, surtout pour lui qui est amené dans diverses batailles régulièrement. La seule chose qu’il aime en cet accessoire est la fourrure lui emmitouflant le cou. Une grosse perle noire lui perce chacune de ses oreilles, d’après ses dires, celles-ci ont plus de valeur que la vie de 10 de ses esclaves. Pour conclure cet accoutrement, de gros bracelet de cuire brun lui couvre les avant bras anormalement développés alors qu’un pantalon de piètre qualité noir un poil trop court lui couvre ses guiboles.

Profil Psychologique:

Peu de personnes peuvent se vanter de comprendre cet étrange bonhomme. Il ne semble pas soumis aux sentiments qu’un humain normalement constitué devrait ressentir. Jamais on ne put lire de la tristesse dans ses yeux, la douleur le laissait de marbre alors que les pleurnicheries ont le don de le mettre hors de lui.

Il n’a de considération que pour lui, rien ne sert de s’inquiéter pour les autres qu’il considère comme une marchandise potentielle, et si tel n’est pas le cas, la personne est juste bonne à être brulé. Élevé dans le dur monde de l’esclavagisme, il fut entrainé par ses pairs à n’éprouver aucun sentiment envers les déchets qui se firent prendre dans leur filet. Il semblait néanmoins ressentir une certaine sympathie pour le sexe opposé avec qui il copulait grassement comme la plupart de ses camarades de chasse.

Avec les hommes, il entretient plutôt un rapport de force, que ce soit allié ou ennemis. Ses idéaux peuvent être reconsidérées que si on arrive à le faire plier par la force. C’est ainsi que sa petite vie de trafiquant d’humain poursuit son cour.

Background (historique)

De véritables cordes tombaient du ciel lorsque les cris d’un nourrisson déchirèrent les cieux, s’extirpant de la cage sur roue enfermant les esclaves de haute valeur d’une bande de mercenaire spécialisé dans l’esclavagisme. Le chef, Bard Dorgon, qui suivait de loin le convoi accéléra le pas de son destrier et rattrapa bien rapidement la tête du groupe à qui il ordonna d’arrêter leur course. Chose faite, il s’introduisit dans la petite charrette enfermant une dizaine d’esclave avant de s’avancer vers Sally, une esclave capturée il y a bien des mois et qui fut bien vite tombée enceinte sous le régime de ses couards qui avaient mis à feu et à sang le reste de sa famille venant chercher richesse en ces terres.

Elle tenait au creux de ses bras fin un nourrisson venant de naitre mais déjà plein de vigueur tant ses cris résonnaient dans la prison. L’homme ne se fit pas prier, il attrapa par l’un des fins pieds le nourrisson qu’il arracha à sa mère et qu’il observa d’un coup d’œil rapide alors que les cris du nouveau né redoublaient à cause de la position inconfortable dans laquelle l’avait mit l’homme. Un léger sourire se fit sur son visage alors que ses talons tournaient pour sortir de la geôle.

« Souhaites tu lui donner un nom ?... »

La jeune femme, maintenant recroquevillée dans le coin de sa cage, avait le visage défiguré tant elle pleurait. Entre deux sanglots, ces mots résonnèrent.

« Nor … Norman … »

Et les larmes repartirent de plus belle alors que la porte de la cage se fermait dans un grincement strident.

Sally fut vendue quelques semaines plus tard à un vieux bourgeois cherchant les bonnes grâces d’une jeune femme à moindre cout. L’enfant tant qu’à lui, fut confié pour les premières années de sa vie à une vieille bonne femme d’une cité voisine, celle-ci était réputée pour savoir dresser les garnements et ce pour quelques pièces.

Les années passèrent, Norman s’avéra très rapidement un enfant exceptionnel en terme de corpulence. Mangeant pour trois, à 3 ans il faisait la taille d’un enfant de 5 ans, à 7 ans il atteignit la taille d’un adolescent, et enfin à 11 ans, il atteignit la taille d’un petit adulte.

Abasourdi par une telle force de la nature, lorsque les 13 ans du jeune Norman sonnèrent, il fut arraché à la vieille qui était maintenant mourante par celui qui l’avait déjà auparavant privé de sa mère. Bard qui venait lui rendre visite quand bon lui semblait s’était toujours imposé comme étant son père, mais le jeune homme avait beau l’observer, ils n’avaient aucun point commun.

De son enfance, le garçon ne garda qu’un amer souvenir, celui du travail bien fait. La vieille en charge de son éducation lui avait apprit à coup de ceinturon les choses, et ce de façon quasi permanente. Les stigmates sur son dos aux muscles déjà finement dessinés lui permettaient de ne pas oublier qu’il fallait toujours aller au bout des choses.

L’enfant fut donc conduit au bivouac de la bande d’une trentaine d’homme lourdement armés pour la plupart. Il fut surprit de découvrir quelques gueux nus comme des verres rudement attachés aux mains et aux pieds à l’aide d’épaisses chaines. Mais très vite, malheureusement pour lui, cela deviendra une habitude et l’étonnement laissera place à une parfaite indifférence. Il fut offert à l’enfant qui était maintenant considéré comme un homme la plus belle et la plus expérimenté des esclaves, c’est du moins ce que disaient Gary et Harrald, les deux plus proches compagnons d’armes de son paternel. La jeune femme, qui devait avoir le double de son âge lui fit alors découvrir les joies de la luxure sous tous les regards. Cet acte signa son entrée dans la bande de chasseur d’homme.

4 ans passèrent, l’adolescent laissa place à un jeune homme aux dimensions titanesques, il surplombait maintenant ses compagnons de toute sa hauteur alors que son appétit était toujours aussi gargantuesque, les autres en étaient arrivés à la conclusion qu’un tel monstre devait avoir du sang d’ogre. Son entrainement au combat était maintenant finit, il s’avéra que le garçon était très à l’aise avec une lance, ce qui en laissa plus d’un sceptique au vu de la puissance physique de ce mastodonte. Mais son atout principal était maintenant son allonge titanesque, il pouvait toucher un homme avant que celui-ci ne puisse espérer l’effleurer.

C’est donc à son 17ème anniversaire qu’il découvrit enfin le champ de bataille. Les consignes étaient très strictes. Mettre hors d’état de nuire les guerriers, tuer les vieillards et enfant, et enfin capturé tout ce qui peut être capturé.

Au cours de cette attaque de convois marchand furent emportés 3 de ses camarades, alors que lui acquis le surnom de passe muraille. Il semblait que Norman était capable de trouver une faille quelque soit l’équipement porté par ses adversaires. Il s’avéra être un combattant redoutable pour ne pas né. 13 femmes et 8 hommes furent capturés suite à cette opération de petite envergure d’initiation pour le tout nouveau mercenaires.

Un trou béant fut creusé dans le sol et on jeta les corps sans vie en son sein. Les nouveau esclaves furent dépouillés de tout vêtement, les choses de valeur furent entassées dans une des charrues alors que le surplus fut balancer avec les cadavres dans la fosse. Un vent glacial sembla souffler le long de l’échine du garçon lorsque la sélection des esclaves commença. Ceux qui furent considérés invendables furent tout simplement balancés dans le fossé après avoir été égorgé par Roy, le coupe gorge comme l’appelaient les autres. Une fois la sélection faite, ceux ayant de une grande valeur furent enfermés dans le « carrosse », c’était ainsi que Norman aimait appeler cet outil, alors que les autres furent regroupés avec les esclaves déjà enchainés. Il ne resta de cette journée que six femmes et deux hommes, et pour fêter cette belle pioche, les femmes furent donner en pâture à la bande qui copula avec chacune d’elle, et le jeune homme n’y échappa pas, et il n’aurait dans tous les cas pas souhaité être privé de cette activité qu’il aimait particulièrement.

Les années passèrent, et le jeune adolescent découvrant avec stupeur le monde de l’esclavagisme laissa place à un homme aux yeux glacés sur ce qu’il se passait devant lui et qui participait à toutes les activités de ce métier aux règles parfois cruelles. Combien d’hommes désarmés avaient péris sous la lame de sa dague alors qu’ils étaient inoffensifs ? Combien de femmes pleurantes avaient jouis sous sa débauche ? Il n’en savait rien à dire vrai, et dans tous les cas il s’en contrefichait. La place de chef lui était toute promise à son 23ème anniversaire, son père pensait à se retiré maintenant que sa bourse était assez lourde pour se payer un royaume. Le jeune homme lui ne voyait rien d’attrayant à finir ses jours à se promener dans de vaste couloir. Le dernier coup qu’ils avaient réussis était tout à fais énorme. Un riche souverain des principautés frontalière avait envoyé un convoi sensé ramener sa futur promise d’un autre royaume. La troupe réussit après moult perte à éliminer tous les gardes protégeant la future souveraine. Elle seule survécu à la bataille et elle fut emmené dans un camp non loin du royaume qu’elle devait bientôt gouverner.

Un émissaire fut envoyé à l’encontre du prince, et une énorme somme d’argent fut demandée en échange de la pauvre femme qui fut souillée par bon nombre d’homme dont Norman. Malheureusement, le plan était loin d’être parfait. L'émissaire,trop stupide, fut pisté par un traqueur et bientôt le camp fut mit à feu et à sang par la puissante armée du souverain transcendé par une colère noire.

Norman combattait fièrement avec sa lance, bon nombre d’homme tombèrent sous ses coups jusqu'à ce qu’une lame vint lui trancher en grande partie le visage laissant une large trainée de sang sur le sol. C’était un homme d’arme exceptionnel qui se dressait face à lui.

Dans un rictus, Norman savait déjà que le combat était perdu d’avance, son armure était impénétrable, même pour lui. Il fit son possible, faisant valser son arme entre ses mains puissante, et pourfendant cette armure contre laquelle sa lance ne faisait rien de mieux que rebondir.

Sa vision se troubla, et bientôt il ne fut plus en mesure de se maintenir debout. Les cris faisaient rage autour de lui alors que l’odeur de sang imprégnait chaque litre d’air. Sa fidèle lance le tenant fièrement dressé, il fut projeté au sol par un dernier coup d’épée hasardeusement évité grâce à son arme qui craqua sous la puissance de cette attaque. Pataugeant dans un sol imbibé de sang, il ne parvint pas à se relever alors que son bourreau avançait maintenant vers lui lame haute vers le ciel.

Tout se passa rapidement, Norman, comme pour atteindre l’homme avant de s’enfoncer dans les abysses tendit sa main en sa direction. Le coup fatal s’apprêtait à être lancé lorsqu’une déflagration apparut de nulle part s'abbatit instantanément sur l’homme à l’intérieur de l’armure qui s'effondra instantanément … C’est ainsi que Norman Dorgon sans comprendre ce qu’il venait de se passer plongea dans les abimes du chaos.