[RP] Wilhem de Gasconnie "El Gascognio! El resistante!"

[[MJ] L'Architecte Déchu]

Wilhem entra dans l'auberge du roturier, la musique sortait de l'éttablissement, les cris et les hip hip hourra dénotaient du caractère joyeux des gens du village. Une belle victoire, de justesse mais une belle victoire. La populace fêtait dignement la victoire de son armée les compagnons d'armes survivants en allaient de leur version quand à la victoire de l'armée. ils louaient haut les exploits du Gasconien, tout le monde l'appelai le Gasconien, le héros qui fut honoré en personne par sir Roderic lui même et devant ses chevaliers. Honorer un paysan était chose rare pour ne pas profiter doublement de la victoire, et qui plus est quand ce héros est l'enfant du pays..... Wilhem était dans l'auberge tentant de se frayer un passage au comptoir histoire de fêter avec les convives une victoire méritée, il entendait les voix enivrées parler d'un homme extraordinaire:


"- Puisque je te le dit, je l'ai vu de mes yeux vus, il a soulever le général Tiléen avec son cheval puis boom l'armée du sud à eu la frousse....."

"- bien sur je le connais, je lui ai tout appris!"

"- Wihlem avec son fléau 10 hommes d'un coup qu'il a tué, 10 je te dis"

"- Sir Roderic il flippe de lui.... m'est avis qu'il finira au cachot demain, les noblios aiment pas les geux qui plus est quand c'est un héros pour le peuple"
.........

Wilhem atteind le comptoir, l'aubergiste fort gros homme le visage jouflu porta la barbe trempait les chopines dans un seau histoire de les nettoyer, il regarda Wilhem puis lança courtoisement:

"- Qu'est ce que je te sers héros, c'est pour moi Wilhem! Tu honores mon établissement de ta présence! Écoutez tout le monde y a notre Héros qui est là pour Wilhem:
Hip Hip Hourra!!!!!!

La foule répondit en chœur: Hip Hip Hourra!!!!

Une fois au comptoir, le tavernier fila une chopine dans les mains de Wilhem, la mousse débordait et coulait sur ses mains, le tavernier lui fit un clin d’œil puis partit pour d'autres occupation.....

La foule se pressa auprès du Héros, le bombardant de question, Wilhem ne pouvait boire sa chopine, celle-ci bousculée se renversait sur ses vêtements, une fort jolie damoiselle fraîche et les joues rose frotta ses attributs dont il ne devait pas avoir honte malgré sa taille et lui lança un:

"- Je m'appelle Clarissa, J'ai toujours rêver de vivre avec un héros, dis Wilhem tu veux bien me raccompagner?"

Deux ou trois autres gueux le bombardaient de question:

"- C'est y vrai que t'as soulever le général du sud?"

"- Y parrait que t'a pris un boulet et que t'as rien sentit? c'est vrai? jean me jure que si...."

"- Fait gaffe demain c'est en geôle que tu finis, moi j'te le dit!!! les nobliaux c'est pour les impôts pas pour te glorifier!!"

Un gamin qui était arrivé à s'infiltrer entre les jambes des adultes lui tirait le Kilt ne cessant de dire:

"- Racontes moi une histoire, c'est vrai que t'es trop fort? papa m'a dit que tu nous raconterait......."

Wilhem, acculé au comptoir ne pouvait s'échapper, la foule se pressait autour de lui, ils le harcelaient de question, il ne pouvait pas boire sa chopine...... Clarissa profitait de ce moment pour passer la main dans son kilt tout en lui souriant il lui manquait quelques dents mais paraissait fort charmante selon les critères de la paysannerie Gascogne.......

[Wilhem de Gasconnie]

Victoire ! Victoire !

Voilà, ce que scandaient les survivants en revenant du champ de bataille. Une bataille qui aurait pût voir l’envahisseur vaincre avait été renversée par l’intervention d’un des fils de la région, glorifié à même le champ de bataille par Sir Roderic en personne. Il n’en fallait pas plus pour que machine à rumeur entre fonction et lorsqu’il arriva dans sa petite bourgade, Wilhem était déjà aux yeux de tous, un héros. Un héros… quel genre de héros, feint la mort après la première salve puis rampe à couvert pour sauvegarder sa vie. Il n’avait rien d’un héros, il avait été opportuniste et rusé, voilà tout.

Néanmoins, le fils de Gascogne était fier, il aurait pu ignorer l’opportunité qui s’était offerte d’intervenir et ainsi ne pas risquer sa vie, mais que serait-il advenu du peuple de la région ? Les Tiléens les auraient-ils épargnées ? Il ne pouvait pas permettre cela, sa famille et ses amis faisaient partie de ces gens. Finalement, peut-être possédait-il cette petite part de bravoure et de sens du devoir, qui font qu’en situation extrême, les gens ordinaire effectue des exploits de taille les faisant entrée dans la légende. Du moins, c’est ce que les habitants semblaient dire à son sujet et l’ego du jeune fermier, maintenant connu comme un redoutable guerrier ne pouvait qu’en être flatté.

Oui… Il pouvait être fier. C’est la tête haute qu’il entra dans l’auberge du roturier où la majorité du village s’était entassé pour célébrer. Il réussi tant bien que mal à se frayer un chemin jusqu’au comptoir où le tenancier lui offrit une chopine de bière après avoir annoncé à tous qu’il était présent.

Grosse erreur. L’attention fut immédiatement dirigée vers lui, la foule le pressant contre le comptoir. On le harcelait de part et d’autre à propos de diverses choses qui n’avaient pas plus de sens les unes que les autres. Un gamin voulait une histoire. Un type souhaitait savoir s’il avait reçu un boulet, question idiote qui fit sourire le jeune homme puisque personne ne se relevait d’une telle arme. Une jeune femme se présenta comme Clarissa. Clarissa… Ce nom il rappela sa bergère, Clarisse, le rictus joyeux du jeune homme s’effaçant peu à peu. On lui demanda aussi s’il avait soulevé le général Tiléen, à ça il répondit que non mais qu’il lui avait très certainement renfoncé la cervelle jusque dans l’estomac de son fléau. Un autre insinuait qu’il finirait derrière les barreaux. Cette remarque lui travailla l’esprit quelques instants, mais il fut rapidement tiré de ses pensées par une main un peu baladeuse qui remontait le long de sa cuisse sous son kilt. Il s’agissait de Clarissa la jeune femme qui s’était présenté plus tôt, remarquant l’effet de surprise du « Héros » elle lui offrit l’un de ses plus beaux sourire, partiellement édenté. S’en fut trop.

Il n’avait pas été en mesure de prendre une seule gorgée de sa bière, boisson qu’il appréciait par-dessus tout et toute cette attention commençait radicalement à lui déplaire, particulièrement la main un peu trop exploratrice de Clarissa, qui bien qu’elle soit charmante, lui rappelait trop amèrement sa douce Clarisse tuée par l’envahisseur. Il prit un ton un peu sévère en prenant la parole à l’intention de la jeune femme, après lui avoir frapper la main qui se trouvait sous son kilt.

-Bas les pattes, chérie. J’ai déjà une femme dans ma vie. Tes mains tu te les gardes pour un autre héros. Pourquoi pas Pierre que voici, il était à la bataille lui aussi et on raconte qu’il aurait terrassé plus de vingt hommes après avoir reçu un projectile d’arme à feu.

Tout en parlant il avait pointé le jeune homme qui venait d’entrée dans l’auberge en boitant. Il avait aussi participé au combat et avait été blessé par un tir ennemi des les débuts de l’engagement, il avait feint la mort, sauvant sa peau. Wilhem voyait dans ce jeune homme un type lui ressemblant un peu, lui aussi avait tout fait pour sauver sa peau. En le glorifiant d’exploit qu’il n’avait pas vraiment effectué, il espérait que la populace le laisserait un peu respirer, en redirigeant son attention vers Pierre. Celui-ci ne s’attendait très certainement pas à de tels éloges de la part du Gasconien, mais ne sembla pas démentir ses dires.

Pendant ce temps, Wilhem repoussa doucement les gens accaparant son espace vital, tentant de se libérer de leur étreinte, afin d’apporter sa chopine à ses lèvres. Finalement, tout ce qu’il désirait était un minimum d’espace afin de prendre une bonne gorgée de cette bière blonde. Il espérait que ses admirateurs ne seraient pas trop vexés, spécialement la jeune femme, mais si son stratagème, bien que simpliste, de diriger celle-ci vers Pierre fonctionnait, peut-être pourrait-il au moins boire quelques bières sans craindre d’être violé sur place.

Après tout, il n’avait pas totalement menti lorsqu’il avait affirmé à cette dernière qu’il avait une femme dans sa vie. Clarisse était peut-être morte, mais la blessure était elle encore bien présente dans son cœur. Beaucoup trop d’ailleurs pour qu’il considère une aventure avec une autre surtout une fille avec un nom si semblable. Se remémorer Clarisse le rendit encore un peu plus mélancolique, augmentant encore plus son désir d’espace vital.

-Allons, allons ! Le temps n’est pas au racontar mais à la fête, que diriez vous de partager quelques bières plutôt que des paroles, si c’est des histoires que vous voulez allez voir Pierre je suis certains qu’il sera ravi de vous raconter sa participation glorieuse à cette bataille. Seconde tentative pour attiré l'attention vers ce dernier. Pour ma part, vous savez ce que l’ont dit : La bataille assèche la gorge, rien de mieux qu’un peu de houblon pour rétablir les choses.

Sa dernière phrase lancée, il tenta de lever son verre comme s’il portait un toast.

-A la victoire et aux valeureux qui ont offert leurs vies pour nous sauver.

Remémorer la mort des proches de certaines personnes présentent dans l’auberge, n’était peut-être pas l’idée la plus brillante du monde, mais Wilhem n’avait rien trouvé d’autre à dire de convenable afin qu’on cesse de le glorifier un moment. Il tenta ensuite de porter sa chopine à ses lèvres afin de profiter de ce doux nectar.

[[MJ] L'Architecte Déchu]

-A la victoire et aux valeureux qui ont offert leurs vies pour nous sauver.

Tous étaient échauffés par l'alcool n'ayant pas attendu Wilhem et ayant commencé avant lui depuis un bon moment déjà. Ils levèrent leur verre et suivirent le mouvement, un fois chose faite on remit de nouveau un chopine dans les mains de Wilhem comme le voulait les coutumes Gascogne le refusé aurait été prit comme une offense.....

La soirée continua, Clarissa ne souleva même pas les propos de Wilhem et s'en alla promptement s’occuper de son ami, ils quittèrent l'auberge ensemble. La population fêtait dignement les héros rentrés du champs de bataille.... Il en fut ainsi jusque très tard dans la nuit. Wilhem ne put faillir à la coutume de refuser les chopines offertes par le village, il ne sut ni le nombre but ni encore moins quand il tomba ivre mort. La lumière du soleil le fit revenir au statut des vivants, un mal de crane le serrait comme un étau. L'auberge était sans dessus dessous, quelques populace gisait de ci delà, et se réveillaient eux aussi douloureusement..... Le tavernier commençait à nettoyer son commerce aidé de deux jeunes enfants, les siens sans doute, il était donc en train de balayé à l'aide d'un morceau de bois au bout duquel quelques morceaux de paille étaient attachés avec une corde.

"-Il est temps de rentrer dans vos foyers!" lança-t-il, allez cuver ailleurs.....

Tous partirent un a un, certains droits comme des I comme pour se convaincre qu'ils étaient bien, et d'autres en titubant, se tenant la tête. Il ne restait plus que Wilhem, l'aubergiste le leva, le nettoya quelque peu puis lui lança:

-" Faut que tu sois beau, c'est un grand jour pour toi! Les nobliaux vont te recevoir! Allez fait honneur au village..... Mais tu va le voir ou il vient te chercher Sir Roderic???"

[Wilhem de Gasconnie]

La manœuvre du héros local fonctionna à merveille, la pression exercée par ses concitoyens se fit moins grande et il put profiter de sa bière. Une bière bien noire, comme il les aimait. Clarissa ne se fit pas prié pour aller cajoler Pierre, une autre petite victoire pour le Gasconnien.

La suite de la soirée fut des plus arrosée à un point tel que le Yeoman en perdit le décompte des bières et sombra dans un état second, signe qu’il avait bu plus que la moyenne étant habituellement très résistant à l’alcool. Lorsqu’il se réveilla, après avoir sombré dans ce qui pouvait s’apparenté à un coma éthylique, Wilhem constata sa bouche sèche, son mal de crâne, mais surtout que la soirée était terminé depuis des heures et que la journée suivante était bien entamée. Autour de lui, d’autres paysans se faisaient renvoyé chez eux par le tenancier et ses deux fils, occupé à faire un peu de ménage dans l’établissement après la fête endiablé de la veille.

-Il est temps de rentrer dans vos foyers! Allez cuver ailleurs...

La fête avait décidément prise un peu trop d’ampleur. L’aubergiste constatant que Wilhem avait reprit ses sens, se dirigea vers lui et l’aida à se relever. Il essaya de nettoyer de son mieux les habits du paysan guerrier, vestige d’une nuit sous une table d’une auberge en fête. Il sourit ensuite au héros local avant de reprendre la parole, cette fois-ci plus amicalement.

-Faut que tu sois beau, c'est un grand jour pour toi! Les nobliaux vont te recevoir! Allez fait honneur au village..... Mais tu va le voir ou il vient te chercher Sir Roderic???"

Et vlan, un direct en pleine figure. Wilhem devait se rendre au château pour midi, afin de rencontrer le seigneur Roderic et il n’avait aucune idée de l’heure qu’il pouvait bien être. Il va sans dire que faire attendre la noblesse lorsque l’on doit être reçu par eux à titre honorifique n’avait rien de bien appréciable. Secouant sa tête vivement, tentant de se replacer les idées, Wilhem regarda Bertrand, l’aubergiste un peu mal à l’aise.

-Je dois être au château au zénith, du moins c’est ce qui était convenue. Il racla sa gorge sèche. Un peu d’eau serait bien venue, mon ami.

-Vindieu pour midi! Fils, un verre d’eau !

Le jeune homme s’exécuta prestement apportant un verre d’eau fraîche au Yeoman. Celui-ci cala le contenue du verre en moins de deux, au grand plaisir de sa gorge. Bertrand, ne lui laissa pas une seconde de répit.

-Si tu dois être au château pour midi, tu n’as plus une minute à perdre, le soleil est déjà bien haut dans le ciel.

Wilhem se dirigea vers la porte de l’établissement d’un pas rapide et observa l’astre du jour, d’après son estimation, il ne lui restait plus que deux heures avant l’heure de sa rencontre avec le seigneur local. À peine suffisamment de temps pour rejoindre le château a pied. Fort heureusement, le fils de fermier avait l’habitude de marcher et il possédait une cadence de marche assez rapide. Il remercia l’aubergiste pour la soirée et pour l’eau et se dirigea au pas de course vers sa demeure.

Là, il se dépêcha de prendre ses effets personnels. Il enfila son armure de cuir, qui était son habit le plus chic qu’il pouvait porter pour l’occasion, récupéra son fléau qu’il accrocha à son flan, puis prit son bouclier, qu’il ajusta dans son dos. Fin prêt, il récupéra une miche de pain, qui se trouvait sur la table et fila vers le château aussi rapidement qu’il fut capable, coupant par les terres de ses voisins.

En route, il dévora sa maigre pitance, ne s’arrêtant que pour alléger sa vessie chargée des nombreuses chopines de bière de la veille. Par chance, le jeune homme connaissait la région et plus il allait plus il se rapprochait de son but. Il finit par déboucher sur la route principale donnant accès au château de Sir Roderic. Pressant le pas, Wilhem put constater au loin l’un des plus beau château de toute la Gasconnie, fierté du seigneur de ces terres.



Il ne restait plus que quelques centaines de mètres au paysan à parcourir, ceux-ci empruntait un petit boisé et contournait un petit lac, il aurait ensuite atteint son objectif. Le soleil était sur le point d’atteindre le zénith, Wilhem n’arriverait certainement pas trop tôt à son rendez-vous chez son seigneur. Le Yeoman espérait que son arrivé à la dernière minute n’allait pas trop déplaire à Sir Roderic. Il arriva finalement devant la garde du château, essoufflée, cette marche forcée l’avait passablement épuisée. Il reprit son souffle quelques instants puis se présenta aux gardes en poste à l’entrée du château.

-Wilhem de Gasconnie, je suis attendu par Sir Roderic.

[[MJ] L'Architecte Déchu]

Wilhem se présenta à la garde, un Yeomen attendu par Sir Roderic était chose fort rare pour ne pas être inconnue, les gardes qui au départ se mirent en ligne, arme au point pour accueillir l'humain qui marchait vite..... A son annonce, ils remirent épée au fourreau. Les plus grand en cotte de maille qui semblait être leur chef leva la main et tourna celle-ci, les archers postés sur les murailles rangèrent leurs flèches et arc puis continuèrent à scruter l'horizon.

Le chef se présenta:


"- Sergent Godfroy, on nous a annoncer votre venu Wilhem de Gascognie, Sir Roderic vous attend, veillez me suivre...."


Le sergent conduisit alors Wilhem dans le château, après avoir traverser la cour centrale où les soldats débarquaient l'équipement soignaient les blessés et s'occupaient de chevaux conséquences de la bataille contre les Tiléens la veille, le sergent fit entrer Wilhem dans le donjon principal du château. Wilhem entra dans une grande salle ornée de sculpture, de mobilier précieux, des gens couraient de ci de là avec des plats vides ou plein de nourriture. Cette extravagance tranchait de la pauvre vie du village, les serviteurs portaient une tunique bleu et noire aux couleurs du seigneur des lieux. Des cris de victoire résonnaient provenant d'une grande porte située au fond de la grande salle, face à l'entrée. Des troubadours jouaient et chantaient au milieu des cris, de temps en temps des chiens aboyaient.

Le sergent accompagna Wilhem à l'entrée de la salle ou festoyait les nobles, il informa le Hérault du visiteur à présenter. Ce dernier acquiesça de la tête et lança à Wilhem un "suivez-moi" autoritaire. Il fit alors traverser le Yeomen au milieu de la salle ou les chevaliers habillés de leur vêtement et non de leurs armures festoyaient, ils conservaient cependant l'épée au fourreau et portaient sur le torse de blason de leur chevalerie. La salle était grande, et comptait une vingtaine de convive tous attablés à une grande table ronde, les serviteurs remplaçaient les plats vides remplissaient les verres e vin et jetaient les restes aux chiens de guerre qui étaient allongés au bord de la grande cheminée. Un bœuf cuisait à l’intérieur tournant sur une pique. un saucier de 12 ans environ versait du jus sur la viande pour la maintenir tendre.

Le Hérault amena Wilhem au siège de Sir Roderic, le présenta sommairement à l'image de son rang. Sir Roderic le salua de la ête puis se leva et dit:


"- Chevaliers silence! Notre Héros est arrivé, digne fils de Gascognie grâce à lui nous avons obtenu la victoire! Je vous présente le Yeomen Wilhem (il se tourne vers Wilhem) Jeune homme ta bravoure à donner la victoire! Ce jour est ton jour, assied toi près de moi, tu me conteras ton exploit après manger nous avons une mission d'importance à te confier, vu ta renommée le peuple te suivra!"

Sir Roderic frappa des mains, deux serviteurs apportèrent un siège des couverts et une assiette, une coupe, il s'affairèrent à remplir l'assiette de Wilhem et remplir son verre, les chevaliers se rassirent et reprirent leurs conversations....... Il ne manquait plus qu'a Wilhem de s'assoir et de manger tout en racontant son exploit à Sir Roderic

(A toi PJ, t'es une star encore aujourd'hui!!!!)

[Wilhem de Gasconnie]

L’accueil que lui offrit le seigneur Roderic fût des plus surprenant. La garde l’accueillit arme à la main, ce que Wilhem trouva normal puisqu’il approchait rapidement du château et ce portant son armure, son bouclier et son fléau. On l’emmena ensuite dans la cour intérieure puis on le confia au héraut, tout ceci semblait irréel pour le paysan, surtout lorsqu’il se retrouva dans la salle de banquet. La nourriture était nombreuse et varié. L’alcool, que dire, le vin, breuvage de l’élite, coulait à flot. L’on célébrait comme jamais le fils de fermier n’avait vu auparavant.

Lorsqu’il fut introduit, Sir Roderic demanda le silence et salua le Yeoman comme un héros, lui offrant un siège à ses côtés. Maints chevaliers posèrent un regard un peu dédaigneux sur le paysan, jugeant très certainement qu’il n’était pas digne d’une telle table, mais il avait été invité par le seigneur des lieux et contredire sa parole aurait été mal vu. Les serviteurs vinrent donc placer siège et mets à l’intention de Wilhem. Le seigneur souhaitait entendre le récit de la bataille de la bouche du "héros" ce que fit le jeune guerrier. Certes, le paysan transforma un peu la réalité, ne souhaitant pas passer pour un pleutre auprès de la noblesse.

-Comme vous le savez déjà mon seigneur, la populace guerrière était assemblé en première ligne pour faire face à l’envahisseur Tiléen, j’étais parmi ceux-ci lorsque le conflit éclata. On nous a poussé aux combats, un ordre de vos preuxs chevaliers qui attendaient sagement le moment propice pour intervenir. On a chargé l’ennemi qui déversait sur nous ses boulets et projectiles mortels avec une efficacité déconcertante. Cette tactique, de pousser la paysannerie au carnage s’avéra toutefois judicieuse puisque nous avons remporté la bataille. Il avait fait cette réplique avec un léger soupçon de sarcasme, mais trop peu pour qu’on s’en aperçoive, la finale en lèche-botte faisant oublier le léger affront.

Pour ma part, mon seigneur, j’étais au devant avec mes compatriotes et on a reçu une terrible salve de la part des Tiléens. Le gars devant moi s’est effondrer mort, stoppant un tir qui m’aurait été fatal. Redoublant d’ardeur j’ai foncé tête baissé et bouclier lever sur les lignes ennemis, frappant avec fureur de mon fléau. Je sais pas combien de temps c’est passé, mais lorsque j’ai relever la tête, il n’y avait plus d’ennemi vivant à mes côtés.

C’est à ce moment que j’ai observé le champ de bataille sir. J’ai vu le général Tiléen et sa garde frapper votre flan, débordant vos bons cavaliers qui se retrouvaient en tenaille entre l’infanterie des envahisseurs et la garde du général. Je n’ai pas hésité, fonçant vers le général adverse, je l’ai prit à revers. Mon fléau s’est écrasé sur son crâne, sans même qu’il ne s’en aperçoivent. Je vous dit pas les dégâts que ça à causer à sa belle tête d’enfoiré. Ensuite, j’ai enchaîner avec les chevaliers les plus près, une surprise qui leur fut fatale. Pendant ce temps, vos braves cavaliers ont été en mesure de contre-attaquer. La mort de leur général à causer la panique chez les Tiléens vos nobles seigneurs ont été en mesure d’exterminer les fuyards par une charge magistrale.

Le langage de Wilhem avait été celui du peuple, peu civilisé pour la cour, mais Sir Roderic devait s’attendre à une telle façon de discourir par un paysan. Peut-être les fines oreilles seraient elles choqués par un dialecte aussi "barbare" mais le Yeoman n’allait pas faire dans le chichi juste pour impressionner la galerie. Déjà, qu’il avait dû inventer une partie de l’histoire qu’il venait de raconter, lui demander de parler à la façon des nobliaux aurait été un peu trop.

Le Gascon avait prit seulement quelques pauses pendant son discours, afin de manger et boire. Il ne but que de l’eau, ce qui sembla étonner plusieurs des convives. Il refusa même le vin qu’on lui offrit. Pour ce qui est de la nourriture par contre, il s’empiffra tel un goinfre, la paysannerie n’ayant pas accès à autant de luxure gastronomique en temps régulier. Il espéra que son récit plairait au seigneur qui voyait en lui un héros. Il anticipait toutefois grandement la proposition de mission qu’allait lui faire Sir Roderic. Les mots que ce dernier avait utilisés : « Vu ta renommée, le peuple te suivra » avait éveillé les soupçons du jeune homme.

Combien de fois la noblesse avait-elle crée un pseudo héros pour lui faire portée le blâme d’une infamie qu’elle allait effectué par la suite ? Wilhem avait trop souvent entendu de tels récits et il n’espérait qu’une chose, que son seigneur serait différent de ceux de ces histoires. Jusqu’à présent, Sir Roderic s’était montré juste et bon pour ses paysans et le Yeoman ne pouvait que souhaiter que cela se poursuive.

[[MJ] L'Architecte Déchu]

Spoiler:

L'assemblée ne dit mots aux annonces de Wilhem, tous scrutaient le paysan qui osait faire de l'esprit..... Enfin tous attendaient la réaction de Sir Roderic, celui-ci ne dit mot quelques instants terminant sa coupe de vin, une fois la coupe vide il s'essuya du revers de sa manche, posa la coupe puis s'esclaffa de rire:

"- Tu me plais Yeoman! ta bravoure est aussi importante que ta verve! Effectivement tu es le héros de cette bataille, comme quoi les actions du plus petit peuvent être prépondérantes..... pourquoi prenons nous les paysans avec nous? Hé bien c'est simple yeoman, parce que nos ennemis vous sous estiment, vous n'êtes certes pas nobles mais Bretonniens vous êtes! tu peux te permettre quelques ironies Yeoman, les héros ont cette tolérance, nous ne sommes pas des barbares et en tant que mon invité tu seras traité comme mes chevaliers......

Je lève mon verre au Gascognien et à son héroïsme qui nous a assurer cette victoire! A Wilhem de gasconnie!"

Les chevaliers se levèrent à l'annonce de leur Seigneur et répondirent en chœur à sa plaidoirie, ils vidèrent d'une traite leur coupe puis se remirent à festoyer...... Les chevaliers finirent leur fête, puis partirent un a un dans leurs quartiers. Il ne resta plus que Sir Roderic et Wilhem attablés, ainsi qu'un chevalier, sa barbe grisonnante informait que c'était un vétéran, le Seigneur se leva informant Norman et le vieux chevalier qu'il fallut le suivre.... Il les conduisit dans une grande pièce annexe à la salle de réception, il s'arrêta devant une énorme tapisserie sur laquelle est brodée la carte de la bretonnie. Wilhem se doute de ce qu'elle informe aux blasons apparaissant sur la tapisserie...... Sir Roderic livra alors ses cartes.....

"- Voilà notre région Wilhem, ici c'est l'endroit ou la bataille c'est jouée, mais la guerre n'est pas finie, mes messagers sont partis enquérir l'aide d'autres Seigneurs seulement l'armée des sudistes est toujours là, dans les forêts de Stipewafold ton travail ne sera pas de casser cette armée... Non elle est retranchée dans un ancien bastion fortifié, par contre leurs lignes d'approvisionnement tu peux les gêner, les empêcher de repartir à la guerre le temps que nous ayons les forces suffisantes pour faire leur siège..... tu es un héros parmi le peuple, une force armée est inutile pour ce genre de mission, crée une résistance coupe leur lignes arrières, fait nous gagner du temps et nous te récompenserons... Demande ce que tu veux, nous te le fournirons, deux hommes avec toi, de ton choix, saches que si tu refuse nous ne sommes en mesure de défendre la région, et tous subiront leur colère de leur dernière défaite...... Qu'en penses-tu Wilhem?

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