[PJ] Wilhem | de Gasconnie [Mjité]

[[MJ] L'Architecte Déchu]

Généralités:

Nom PJ:de Gasconnie
Prénom PJ:Wilhem
Age PJ:20
Sexe:Masculin
Race PJ:Humain (Bretonnien)
Type de classes:Guerrier (Yeoman)
Votre milieu social:Pauvre
Alignement:Neutre

Carrière et profil de base:

CC	CT	F	E	Ag	Int	FM	Soc	Att	PB	Mvt	Mag
38%	31%	36%	34%	31%	27%	35%	29%	1	40	4	-

[/center]

Bonus et cumul:

CC	CT	F	E	Ag	Int	FM	Soc	Att	PB	Mvt	Mag
+ 10%	+ 0%	+15%	+10%	+15%	+0%	+0%	+0%	+1	+0	+ 1	+0
48%	31%	51%	44%	46%	27%	35%	29%	2	40	5	-

[b]Compétences raciales: Commérage, Connaissances (Bretonnie), Langue (Bretonnien)
Compétences: Résistance à l'alcool, Esquive, Dissimulation, Déplacement silencieux, Survie

Talents:Camouflage rurale, Maîtrise (fléaux), Course à pied, Sain d'Esprit.

Équipement et dotations:

Armes: fléau d'arme, arc + 20 flèches et carquois
Armures: de cuir complet, bouclier
Équipement général: Vêtements de paysan, couverture, gobelet en terre couverts en bois, couteau, outre 5 litres, gibecière

Bourse: 43 Couronnes
Équivalence: 1 Co= 20 PA (pistoles d'argent) / 1PA= 12 so (sous de cuivre)

Connaissances diverses: (sorts, PNJ, géographie etc......)
XP cumulés:
XP utilisés:
XP disponibles:

Description physique:

-Wilhem, bah le fils de Edmund c’est un costaud, même s’il n’est pas le plus imposant de hommes que l’on puisse rencontrer. Il va soulever une charrette enlisée dans la boue à lui seul tandis que deux gars plus imposant n’y arrivent pas. Un digne fils de fermier. –

Du haut de ses 1m76, Wilhem n’est certainement pas l’homme le plus grand de la Bretonnie, loin de là. Il est toutefois tout en muscle, de nombreuses années à travailler la terre familiale ayant renforcie son corps.

-Le cadet de la famille de Gasconnie ? J’vous dis je ne serais pas marié que j’essayerais de lui mettre le grappin dessus, c’est un bon partie cet homme. Il adore boire une bonne pinte de bière dans l’auberge où je travail et chaque soir qu’il est là, je ne peux m’empêcher de l’admirer. Je dois avoué qu’un mec qui porte le kilt, ça ma toujours travaillé.-

Cheveux brun foncé, mi-long, yeux brun, une barbe de quelques jours, certes ce ne sont pas des caractéristiques bien particulière, mais Wilhem possède ce petit quelque chose qui semble plaire aux dames. Son regard possède cet air mystérieux qui en a fait craquer plus d’une. Son habitude vestimentaire possède elle aussi un petit quelque chose qui en travaille plus d’une. Il porte fièrement le kilt, cette jupe pour homme fait du lainage des célèbres moutons de Gasconnie, mystère pour les dames curieuses de savoir s’il porte ou non une pièce de vêtement sous ledit kilt. En temps de guerre, il porte bien évidemment son attirail militaire, sans oublier son kilt, cadeau du noble chevalier régissant les terres auxquelles il appartient.

Profil Psychologique:

-Un homme étrange que ce Wilhem, c’est un travailleur acharné, pouvant passé ses journées dans les champs à travailler la terre. D’autres fois, il disparaît pendant quelques journées pour réapparaître sans que personnes ne sachent ce qu’il est aller faire.-[/color]

Wilhem est un paysan fier de son héritage, il aime la terre et la travailler, même si la majorité du fruit de ses récoltes ne retourne pas à sa famille, mais aux nobles de la région. Il possède ce petit coté rebelle face à la monarchie que plusieurs paysans partagent, préférant toutefois parler contre eux autour d’une pinte de bière que d’agir directement contre leur autorité. Cette même boisson est l’un de ces défauts, adorant consommer une bonne bière. Il a souvent exagéré la dose, même si aujourd’hui, il est beaucoup plus résistant aux effets pervertis de l’alcool, il lui arrive encore de prendre une bonne cuite.

-Depuis l’attaque des Tiléens pour le contrôle des collines, son attitude a beaucoup changé. Il est devenu plus sombre, ça m’affecte un peu de voir mon fils comme ça.-

L’amour, voilà la véritable blessure de Wilhem. Ces nombreuses escapades, où il disparaissait pendant plusieurs jours le menaient à une charmante bergère avec qui il avait des rapports plus qu’intime. Malheureusement, le jour où les forces militaires en provenance de Tilée on envahi les collines de Gasconnie, elle fût tué par les envahisseurs. Ce jour là, la vie de Wilhem changea drastiquement, sa joie de vivre fût remplacer par un vide profond, une haine envers les envahisseurs faisant qu’il fût l’un des premiers à s’enrôler pour combattre l’ennemi. Il s’entraîna jour et nuit afin d’améliorer ses compétences martiales pour assouvir sa vengeance.

-La subtilité mon amour, c’est ce qui permet aux bergers de survivre dans ces terres où les orques et maints danger pullulent.

La subtilité, la sournoiserie, ces deux éléments lui ont permit de survivre sur le champ de bataille et de maintenir sa liaison avec Clarisse secrète. C’est cette même bergère qui lui a enseigné cet art pour se faire discret qu’il se fait aujourd’hui un devoir d’entretenir, en mémoire à sa douce moitié.

Background (historique)

L’ambiance était à la fête à l’auberge du Roturier, le nom de l’établissement voulait tout dire, ce n’est pas en ces lieux que ce retrouvait les nobles, mais les gens du peuple de Gasconnie et les paysans célébraient en grand se soir. L’envahisseur en provenance du Sud avait été vaincu et la milice paysanne y avait joué un rôle important. Même si plusieurs pleuraient encore leurs proches morts aux combats, les réjouissances étaient de mises, puisqu’ils n’auraient plus à craindre pour leurs propres vies. Parmi les héros du jour se trouvait un jeune homme, fils d’un des paysans les mieux nanti du village, Wilhem. On louangeait sa bravoure, qui avait permit aux chevaliers de résister à l’assaut du commandement ennemi et de sa garde rapproché. Tandis qu’on venait le féliciter, il préférait boire sa bière, ignorant les festivités.



Le jeune guerrier avait pourtant le droit d’être fier, ses exploits d’aujourd’hui ayant été reconnu par la chevalerie elle-même, ce qui n’arrivait pas souvent. Sir Roderic, le chevalier possédant les terres où habitait sa famille, l’avait même promu au statut de Yeoman, un grade fort convoité chez les hommes d’armes Bretonnien. Wilhem avait accepté avec joie, l’adrénaline étant encore très présente dans son corps, mais maintenant que la bataille était terminée, un grand vide c’était à nouveau insinué en lui. Vide qu’il comblait par la bouteille.

Yeoman… Est-ce que je mérite seulement ce titre…

Certes, son attitude sur le champ de bataille n’avait pas été des plus chevaleresque, mais le résultat demeurait le même, son peuple avait remporter la victoire. Pourtant, le cadet de la famille de Gasconnie éprouvait quelques doutes.



Au début de l’engagement face à l’ennemi, les chevaliers fidèles à leurs habitudes avaient poussé les paysans en première ligne afin de servir de chair à canon. Wilhem faisait parti du lot de guerriers, faiblement équipé, servant à affaiblir l’ennemi afin que la chevalerie empoche la gloire en terminant le boulot. La charge fût donnée et la masse paysanne se rua vers les lignes ennemies. Les Tiléens répliquèrent par une salve issue de leurs armes à poudre. Lorsque la première ligne s’effondra sous l’impact des balles, Wilhem feignit d’être touché également, se jetant au sol parmi la masse des blessés et des cadavres.

Il demeura allonger ainsi de nombreuses minutes, observant le champ de bataille afin d’éviter d’être piétiner par les survivants. Il se mit ensuite à ramper, subtilement, utilisant les nombreux corps comme couverture et s’immobilisant au moindre signe de danger. Peu à peu, il se rapprocha des lignes ennemies. Celles-ci venait d’être engagé par la chevalerie Bretonne et était sur le point de céder. Toutefois, le commandant ennemi et sa garde rapprochée contournèrent le flan des chevaliers et les prirent de revers, renversant l’issue du combat.

Ils étaient là, juste à côté de lui. Un bref moment, Wilhem hésita à se lancer dans la mêler, allait-il vraiment risquer sa vie pour les nobles. Puis il réalisa que si l’armée adverse remportait la bataille, ce ne serait pas seulement les nobles qui allaient avoir des problèmes mais bien tout le peuple de Gasconnie. Il se releva et chargea l’ennemi dans son dos. Le commandant adverse ne s’attendant pas à voir un cadavre se relever et l’attaquer, ne put parer le lourd fléau qui s’abattit sur son crâne, le sang gicla de chaque côté de son heaume et son corps inerte croula au sol. Prit d’une rage meurtrière, Wilhem poursuivit sur sa lancé, criant : « Pour Clarisse » plusieurs gardes, prit aux dépourvus, succombèrent sous l’assaut violent du paysan guerrier. Ce moment de répit permit à la chevalerie Bretonne de reprendre le dessus sur ses adversaires. Sans commandant, leurs troupes de chocs ayant été anéanti, ce qui demeurait des forces Tiléennes battit en retraite. Les fuyards n’eurent aucune chance contre la charge de la cavalerie, la bataille qui aurait put devenir une défaite se transforma en victoire.

Sir Roderic, une fois la bataille terminé alla féliciter le héros, par sa bravoure, il avait sauvé la vie de plusieurs nobles. Il le nomma Yeoman, lui demandant de se reporter au château dans les jours à venir pour avoir sa prochaine affectation. Il lui offrit également une bourse contenant quelques pièces d’argent. C’est avec ces pièces qu’il buvait maintenant sa bière, en silence, à la festive auberge du Roturier. Il aurait pu se remémorer cette bataille, comme plusieurs le faisaient autour de lui, mais Wilhem avait d’autre préoccupation. Il pensait à son amour perdu lors de l’arrivée de l’envahisseur. Clarisse.



Il avait rencontrer la bergère pour la première fois il y a de cela trois ans, elle était passé au domicile familiale afin d’acquérir quelques agneaux pour augmenter son cheptel. Ce fut le coup de foudre. Cette femme aux cheveux blond, possédant des yeux verts émeraude, il ne l’oublia jamais. Ils se retrouvèrent quelques jours plus tard à l’auberge, où elle était descendue prendre un verre. Ce fût là qu’elle tomba sous le charme du jeune homme et que débuta leur relation. Wilhem savait pertinemment que son père n’approuverait pas sa relation avec une bergère, la réputation de ces femmes des collines n’étant pas toujours des plus appréciable, c’est pourquoi ils se voyaient en cachette.

La bergère, exerçant un métier plutôt dangereux, enseigna à Wilhem, l’art de disparaître, de se faire discret, un art essentiel à la survie de plusieurs bergers. Pour le jeune de Gasconnie, cet art lui servit à disparaître du domicile familial sans être vu afin de retrouver sa douce. Il vécurent ainsi plusieurs années d’amour secret, le jeune homme tentant constamment de convaincre Clarisse de venir le rejoindre dur la terre familiale et d’abandonner son métier dangereux. Sa passion pour la protection de sa patrie était trop grande pour qu’elle abandonne son poste. Elle faisait partie de l’avant-garde bretonnienne contre l’envahisseur Orque venant des collines et protéger le peuple passait avant l’amour. Lorsque ce fut les Tiléens qui envahir les collines, elle ne put s’enfuir pour avertir la noblesse locale, laissant sa vie au service de sa patrie.

Lorsqu’il apprit sa mort, Wilhem fut dévasté, il n’espéra qu’une chose obtenir vengeance. Lorsque les nobles arrivèrent dans son village pour enrôler chaque homme capable de se battre afin de repousser l’envahisseur, il fut le premier à rejoindre les rangs. Des semaines durant il s’entraîna à parfaire ses techniques de combat en vu du grand jour. Puis lorsque celui-ci arriva, son courage s’embla l’abandonner. Pourquoi devait-il mourir aujourd’hui ? La vengeance le lui apporterait rien. Il décida de feindre la mort et de survivre à ce jour néfaste. Le destin prend parfois une tournure étrange et c’est ce même homme qui avait refusé de combattre qui changea l’issue du combat, se remémorant les dires de Clarisse.

-Si nous ne défendons pas le peuple, qui le fera ? La noblesse ? Ils ont beaucoup plus intérêts à défendre leurs biens que la population, ils seront prêts à vendre leur nation pour préserver leurs terres.

Oui, il méritait ce titre de Yeoman, non pas pour les nobles, mais pour le peuple. Un paysan guerrier, voilà ce qu’il serait maintenant, il reprendrait à sa façon le flambeau de sa dulcinée. Un léger sourire apparût sur le visage du jeune homme qui cala sa bière d’un trait, puis rejoignit finalement les festivités de l’auberge du Roturier. Demain, il irait au château voir sir Roderic, pour le moment, il pouvait bien profiter de la fête.